Mise en jour du système racinaire du bambou. Par Béatrice Villette – 2014

Béatrice et Jean-Yves nous ont fait parvenir ces photos saisies lors des inondations du début du mois de janvier 2014. Ils nous racontent :

« C’est l’eau de pluie et le gonflement des sources superficielles qui ont créé ce torrent. »

C’était un petit chemin sous les bambous géants…

Le phénomène a duré heureusement très peu de temps ; le paillis de feuilles de bambous et la terre superficielle sont partis vers la rivière ; le pont a été submergé mais les chaumes n’ont pas été déracinés ». Le torrent a traversé entre autres, l’espace réservé aux Phyllostachys nigra ‘Henomis’ et aux Phyllostachys edulis dont vous pouvez admirer les photos prises un jour de pluie fine à l’automne 2013.

Phyllostachys nigra ‘Henonis’

Phyllostachys edulis

« Aujourd’hui, ça ne coule presque plus. Après le passage de l’eau, on voit toutes les radicelles ; grâce aux rhizomes et aux radicelles, il n’y a pas grand chose de perdu, ni de cassé. Tous les ans ça déborde un peu ; la dernière fois que nous avons vu autant d’eau, c’était en 2009. »

Rhizomes mis à nu

Radicelles mises à nu

Chez un bambou planté en pleine terre, le lacis des radicelles constitue un véritable feutre. Il ressemble à s’y méprendre à ce qu’on observe autour de la motte de racines lorsqu’on extrait un bambou planté en pot depuis longtemps.

Rhizome racines et radicelles poussant dans le sable.

Zoom sur racines et radicelles de Phyllostachys poussant dans le sable.